Paul Bichet, du wake au street fight, en passant par la case Psychiatrique.

Paul Bichet, du wake au street fight en passant par la case Hospital Psychiatrique… Wow, rien que ce titre en dit long…
Wakeboarder doué de talent, Paul a vite marqué les esprits de ceux qui l’ont croisé.
Depuis les bords du lac d’Albi où il a découvert le wake grâce à François Nouals, aux réseaux sociaux en compagnie de sa compagne de l’époque, Béatrice Dalle, en passant par montrer son cul à 20000 personnes depuis l’Hotel de Région à Montpellier lors du FISE, il en a parcouru du chemin le Paul !
Paul, c’est sans filtre, sans compromis, 100 %.
Au début, on pensait à une crise d’ado, une crise d’existence. Une version 2.0 de PichPich, pour ceux qui l’ont connu… Mais il n’en était rien. Croyez-le ou non, on a toujours entre-aperçu un vrai projet devant toute cette folie apparente. Ok, c’est vrai, entre drogue et alcool, il fallait vraiment l’entre-apercevoir !
« staying alive » from Viktoria Bourda on Vimeo.
Mais quand même, lorsque que la lumière Bichet rayonne, tous s’accordent à dire qu’il y a quelque chose de magique.
Comme nous, nombreux n’ont rien vu de ce génie sommeillant, allant jusqu’à l’interdire de leurs téléskis et même de leurs compétitions ! Le type était wanted !!!
Mais il faut l’avouer, il y a eu une période où sa présence était plutôt… infernale…
Une période où trop de tout, l’a amené à faire trop de n’importe quoi, le conduisant même à se faire hospitaliser en psychiatrie de son proposer chef. Respect à lui pour cela ! Preuve d’une folie plutôt bien gérée d’ailleurs.
On se rappel de tellement de parents de jeunes riders effrayés de voir un tel individu errer dans l’univers du wake. C’était assez drôle à voir… A croire que 15 années d’éducation allaient être ruinée par Paul ! C’est tout de même beaucoup d’importance à lui accorder et peu moins à son rôle de parent….
Mais rassurez-vous, il n’y avait aucun risque. Tous étaient spectateurs. Souvent imité, jamais égalé, ils ne savaient pas qu’au pire, leur enfant aurait été une pâle copie de Paul, ou au mieux, juste ridicule…
Bref s’arrêter en surface d’un tel phénomène c’est quand même passer à côté de quelque chose.
Certaines marques ont osé apposer leurs images à ce personnage hors norme. Allis Possible, évidement, depuis les débuts, puis Soöruz et Hyperlite Wake pour l’aider à avoir le matos nécessaire à son ride.
En effet, on peut pas dire que Paul ait roulé sur l’or pour mener la vie qu’il souhaitait. Alors chaque aide était la bienvenue. Celle des potes, celle de marques. Mais sachez-le, en retour, son engagement dans le ride était clairement le même qu’en soirée ou désormais sur un ring !
Malgré un parcours « Rock’n’Roll » il lui en fallait bien plus pour ne pas arriver aux rêves de beaucoup. Comme celui de se retrouver en photos sur le teeshirt de LA LÉGENDE DU WAKE, Monsieur Parks Bonifay. Qui peut s’en venter ?
Ça vaut bien les 12 titres de championne du monde de Julia Rick ça ! C’est d’ailleurs c’est ce même Parks qui lui a proposer un jour de venir le rejoindre aux US pour tourner une nouvelle version de JackAss ! Malheureusement, monter un projet avec Paul, c’était un vrai chantier à l’époque… Et d’ailleurs, la gloire et le « fame » il s’en cogne.
Aujourd’hui, on voit apparaître Paul aux côtés de Maxime Bellamy, alias Orsu Corsu, champion du monde en Bare Knuckle (boxe anglaise à point nu). Il semblerait que l’animal ait trouvé son équilibre dans un des sports les plus extrêmes et violent. Son objectif, participer au « King Of the Streets ».
Première étape, un combat en Europe du nord début 2023.
Pour ça, Paul s’est mis en vert, s’entraîne tous les jours et se prépare pour être au top le jour J.
Il nous confie même que pour la première fois dans la sa vie, ses journées ont du sens. La Boxe, comme c’est si souvent le cas, lui aurait offert un cadre dont il avait clairement besoin pour se projeter.
Cette nouvelle aventure déclenche une fois plus les rumeurs les plus folles. Et oui, c’est ça d’être charismatique mon Paulo ! Parfois fondées, parfois complètement fantasmagoriques, ses nouveaux amis peuvent faire peurs effectivement. On entend dire qu’il aurait intégrer un groupe d’extrême.
Évidemment, Paul, c’est quelqu’un d’extrême, alors quand il se lance, il ne fait pas semblant ! Mais qu’en est il vraiment ? Doit-on encore rester en surface du personnage et ne pas creuser ?
Alors pour couper court aux « on dit » , nous sommes allés lui poser directement la question. Sans gant, il nous répond et conclu ce portrait d’un personnage dont on a pas fini d’entendre parler :
« Oui, c’est un sport ultra violent, et oui il y a de tout dans ce milieu. Mais si tu veux qu’on parle des rumeurs sur mon orientation vers les « extrêmes », pour ma part, si on veut vraiment me rapprocher à ça, je dirais que je me considère comme patriote. Ceux qui connaissent cette valeur, savent très bien qu’il n’est pas du tout question de couleurs, ni d’origines ici. Tout un peuple derrière un drapeau. Il ne faut pas y voir systématiquement un extrémisme. Et puis tu me connais, je ne suis qu’amour !
Regarde dans les rangs de l’armée. Tous sont patriotes et pourtant d’origines très différentes. Comme eux, je demande juste qu’on respect nos couleurs et notre pays. Et si tu cherches, oui tu trouves.
Ça peut paraître fou, mais j’ai trouvé un équilibre incroyable dans ce sport. Je me couche tôt, me lève tôt, m’entraîne tous les jours.
Je me focalise sur ça, et rien que ça. »